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Quel est le coût social du stress professionnel ?

Une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INV) estime à 480.000 le nombre de Français concernés par la souffrance psychique au travail ! La Fédération des intervenants en risques sociaux (FIRPS) alerte sur la facture potentielle pour l’entreprise qui omet de prévenir les cas de souffrance au travail.

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), « le coût social du stress professionnel est estimé entre 2 et 3 milliards d’euros, ces chiffres incluant les dépenses de soins, celles dues à l’absentéisme, aux cessations d’activité et aux décès prématurés. ».

Selon la FIRPS, la prévention primaire du burn-out passe par le respect de certaines précautions :

  • s’assurer de la légitimité des efforts demandés en regard de leur utilité ;
  • limiter dans le temps la mobilisation demandée pour ne pas en faire un mode permanent de sollicitation ;
  • s’assurer que les moyens engagés sont suffisants tant en volume qu’au plan qualitatif ;
  • accorder à chacun un « droit à l’erreur » comme le préconise d’ailleurs l’accord interprofessionnel sur la qualité de vie au travail (QVT ) ou encore mettre en place des back-up et des co-responsabilités pour éviter de créer des goulets ou des verrous ne reposant que sur une seule personne.

En résumé, éviter les situations d’isolement professionnel, lorsque de fortes responsabilités reposent sur une seule personne, et surtout éviter de valoriser la banalisation de comportements à risque comme le surinvestissement et le surengagement au travail.

Source : Marie-Sophie Ramspacher – Les Echos Business

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